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    MÉCÉNAT CHIRURGIE CARDIAQUE

    Depuis 2003, Cadum soutient l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque

    Le coin des parents

    Cadum, spécialiste de la douceur depuis 1907 vous partage tous ses conseils.

    CE QUE MON PÈRE M'A APPRIS ET QUE JE COMPTE BIEN TRANSMETTRE À MES ENFANTS

    CE QUE MON PÈRE M'A APPRIS ET QUE JE COMPTE BIEN TRANSMETTRE À MES ENFANTS

    père

    Plus que la ressemblance physique, l’art et la manière de vivre sont un héritage précieux, cher à notre cœur. Et lorsque c’est un père qui les transmet, c’est souvent un point d’honneur pour les enfants, que de les léguer à leur tour à leurs bouts de chou. Des parents et futurs parents nous racontent.

     

    La curiosité

    Un jour, alors que je me promenais avec mon père en lui parlant, je me suis arrêté, agacé « mais tu ne m’écoutes pas ! » et lui me répondit  « Je regarde autour de moi. Toi qu’est-ce que tu fais en marchant ? ». Cela m’a surpris, je me revois lui répondre, tête baissée, « le trottoir ». Il m’a répondu en ces termes (je ne les oublierai jamais) « tu loupes tellement de choses, regarde autour de toi. Tu vas peut-être t’éparpiller certes, mais tu vas remarquer plein de choses ». Il avait raison. Allez savoir si c’est ce qui m’a fait devenir journaliste par la suite ou non, mais il est vrai que je m’intéresse à tout depuis. J’aime m’intéresser à ce qui m’entoure, poser des questions aux gens pour en savoir plus. Cela m’amène généralement à de belles rencontres, même fortuites. Bientôt papa, je sais que c’est une habitude que je mettrai un point d’honneur à inculquer à mon enfant.
    Nicolas, futur père

    L'humour et l'auto-dérision

    Mon père en avait fait un art de vivre ! Pourtant, la vie n'avait pas toujours été gentille avec lui, mais il avait toujours un bon mot pour dédramatiser une situation, une petite blague rigolote pour chasser mes pleurs ou ma mauvaise humeur.... Et il avait raison. Le quotidien est tellement plus simple quand il est teinté d'humour et de rires. Je ne passe pas un jour sans rire, c’est mon arme anti-stress ultime. C’est comme ça que j’élève mon fils, dans le rire et la bonne humeur avant tout.
    Isabelle, maman d’Elias, 3 ans

    Le pardon

    Ce n’est pas vraiment mon père qui m’a appris cela, mais ce que j’ai vécu avec lui… J’aimerais que ma fille apprenne à pardonner. Qu’elle sache que tout le monde a droit à une deuxième chance. La relation avec mon père (et de mon père avec mes soeurs) a été très houleuse pendant toute mon enfance et mon adolescence. J'en ai beaucoup souffert à l'âge adulte. Je comprends aujourd'hui qu'elle a été à l'origine de mon incapacité à me valoriser, à croire en moi, à me confier. Tout ce que je ne voudrais pas pour ma fille. Ce n’est qu'à l'âge adulte que j'ai compris que mon père était fondamentalement malheureux. Depuis, j'ai décidé de mettre tout derrière nous et de recommencer de zéro. J'ai découvert une autre personne, gentille, toujours prête à aider et profondément meurtrie par son passé. Mais j'avais déjà perdu 10 ans de nous, un papa et sa fille, heureux ensemble. C'est cela que je voudrais qu’Eléonore apprenne de notre relation : qu'elle ne laisse jamais une situation douloureuse s'installer, qu'elle pardonne et qu'elle reconstruise au plus vite, sans perdre des années dans la rancœur.
    Adèle, maman d’Eléonore, 3 ans

    La mer en héritage

    En tant que fille de marin, mon père m’a transmis ma passion pour la mer ainsi que le sentiment d’appartenir à une communauté, celle « des gens de mer. » Depuis toute petite, il ne cesse de m'apprendre à naviguer, lire l'océan, observer les oiseaux, parfaire mes techniques de pêche et surtout à ne pas oublier que la mer est un élément indomptable. Aujourd’hui, je suis comme lui, je ressens cette plénitude en regardant l’immensité de l’océan et je chéris la liberté qu’il procure. Larguer les amarres, c’est partir à l’aventure et ouvrir le champ des possibles. Quand mes enfants seront plus grands, je les embarquerai pour un tour du monde à la voile et je leur léguerai tout ce qu’il m’a appris.

    Anne-Sophie, maman de Sacha et Louis, 5 mois

    Sa prose

    Mon père est un bon vivant. Jovial, il a un sens du contact incroyable. C’est un homme très entouré et ses expressions bien à lui n’y sont pas totalement pour rien. Ainsi, quand il a besoin de motiver les troupes face à une situation délicate, on a souvent le droit à « on n’est pas des kikis, on y va ! ». Cela détend tout le monde. Cette façon bien à lui de faire rire les gens fédère. C’est un art que j’ai appris en l’observant, et je vois bien que ma fille commence à comprendre l’astuce. C’est déjà un vrai pitre avec des répliques imparables !
    Karen, maman de Kathia, 4 ans 

    La politesse

    Mon père est un peu vieille école, mais dans le bon sens. Se lever pour laisser sa place à une personne âgée ou enceinte, retirer son bonnet en entrant dans une pièce, ne jamais oublier la fête des mères… sont des valeurs très importantes à ses yeux. Un respect inculqué dès mon plus jeune âge, bien ancré dans mon esprit et dans celui de mes enfants. Du moins je l’espère ! Gabriel, papa d’Augustin, 5 ans et Ella, 3 ans

     

    La ténacité

    Mon père m'a transmis la politesse et la force d’affronter les moments difficiles que la vie impose parfois. Mais aussi et surtout, l’idée que l’on doit tout faire pour nourrir sa famille, même si pour cela, il faut réaliser des tâches ingrates ou pénibles. Je retrouve toutes ces valeurs dans ma fille aujourd’hui, et j’en suis fière. J’espère qu’à son tour, elle saura transmettre cela à ses enfants lorsqu’elle deviendra maman.
    Charlotte, maman de Clélie, 24 ans

    L’amour des bonnes choses

    Je tiens mon côté épicurien de mon père. Il aimait les bonnes et belles choses, les bons repas, les fêtes, les potes... Pas question de se prendre la tête pour des détails. Il avait cette insouciance et un appétit du bonheur très fort. Aujourd’hui, j’ai juste envie que mes enfants soient heureux, et c’est le meilleur moyen pour y arriver !
    Claire, maman de d’Oscar, 4 ans et de Lino, 1 an

    COMMENT ASSURER UNE NUIT CALME À BÉBÉ

    COMMENT ASSURER UNE NUIT CALME À BÉBÉ (ET AUX PARENTS) ?

    sieste

    Dans le ventre de maman, Bébé dort quand il veut, à son rythme. Il est donc impossible d’espérer à sa naissance qu’il distingue le jour de la nuit ! Ce n’est qu’au bout de quelques mois que son horloge biologique sera suffisamment mature pour lui permettre de faire des nuits complètes. Et s’il vous faudra donc faire preuve de patience, les repères que vous allez lui donner seront essentiels pour le guider et l’aider à faire ses nuits plus vite.

     

    Les astuces qui vont l’aider (et vous aussi par la même occasion !)

    Votre bout’chou ne discerne pas le jour de la nuit ? Aidez-le ! Tout d’abord, en ne le couchant pas dans son lit, rideaux et volets fermés, pour les siestes de la journée. Préférez plutôt un couffin, un transat ou un tapis d’éveil dans le salon, avec la lumière du jour et la vie de la famille qui continue normalement. On précise quand même aux aînés de ne pas jouer en hurlant à cinq centimètres du petit dernier ! Le but est de l’aider à trouver des repères dans sa journée et non pas de perturber ses siestes, puisqu’un bébé dort 15 à 18 heures sur 24 les premiers mois. Après un biberon, par exemple, essayez de le reposer avant qu’il ne s’assoupisse sur vous, pour qu’il prenne l’habitude de s’endormir seul, dans un espace apaisant et sécurisant. Félicitez-le quand il a fait une nuit complète, même s’il est petit !

    L’importance des rituels

    À l’inverse, le soir, insistez sur tous ces petits rituels qui lui permettront de prendre conscience de la différence jour/nuit et l’aideront à trouver le sommeil. Donnez-lui son biberon du soir dans la pénombre en lui parlant doucement. Passez un temps calme en le cajolant, en écoutant des mélodies qui pourront être remplacées plus tard par une histoire. Vous pouvez aussi prévoir de donner le bain juste avant de manger, cela l’aidera à se délasser et participera à la routine apaisante de la nuit. Couchez-le doucement, mais fermement, dans son lit, dites-lui bonne nuit et quittez sans tarder la pièce. Vous sentir hésiter pourrait l’inquiéter, voire le tirer de sa phase de pré-sommeil.

    Pendant la nuit

    Ne bondissez pas immédiatement s’il pleure la nuit : il arrive parfois qu’un bébé pleure dans son sommeil et qu’on le réveille en réagissant trop vite. Si vous lui donnez à manger, évitez tout ce qui pourrait prolonger le réveil nocturne. Changez-le uniquement si c’est indispensable, et évitez d’allumer toutes les lumières. Il n’y a pas de moment idéal pour l’installer dans sa chambre, mais vous pouvez le faire quand il commence à faire ses nuits, car, de toute façon, son sommeil risque d’être moins perturbé s’il dort seul, dans une chambre sans bruit.

    Ce qu’il faut garder en tête 

    Les nuits de votre enfant seront à l’image de sa vie, de sa croissance et de son apprentissage : fluctuantes ! Un bébé qui fait ses nuits pourra connaître plus tard, généralement entre 3 et 6 ans, des épisodes de terreurs nocturnes, de maladies, etc., qui l’empêcheront de bien dormir. Ce n’est pas grave, même si c’est parfois déroutant (et fatigant !). Durant ces périodes, entourez votre enfant de tout votre amour et faites preuve de patience en vous rappelant que cela ne durera pas.

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